AT Traduction en atikamekw en cours
AT Traduction en atikamekw en cours

La Communauté

La communauté atikamekw
d’Opitciwan

La communauté atikamekw d’Opitciwan est située sur la rive nord du
réservoir Gouin.
Jadis, la communauté autochtone d’Opitciwan (en langue
atikamekw) était la seule communauté à vivre dans la zone
actuellement inondée du réservoir Gouin, en Haute-Mauricie. Cette
communauté vivait près du lac Obedjiwan (au nord du réservoir
Gouin). En 1916-1917, la construction du barrage ‘La Loutre’ (plus tard renommé ‘Gouin’), entraina l’inondation du secteur, incluant des centaines de lacs (dont le lac Obedjiwan), l’ancien village ainsi que certains sites archéologiques.
Les résidents ont dû abandonner leur ancien secteur pour construire
une nouvelle communauté, ….une nouvelle communauté (Opitciwan), érigée en 1925 à trois (3) kilomètres plus a l’ouest.
Au recensement de 2016, on dénombrait 2019 personnes habitant la communauté.

EN CHARGE DE L’APPLICATION DE LA LPSAO

Eruoma Awashish

Eruoma Awashish est de la nation Atikamekw Nehirowisiw et a grandi dans la communauté d’Opitciwan. Elle est mère, artiste et engagée pour sa nation. Elle est maintenant établie au Pekuakami (Lac Saint-Jean) et son atelier se trouve dans la communauté Ilnu de Mashteuiatsh. Elle est détentrice d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Elle s’intéresse à la peinture, à l’installation, à la performance, à la vidéo, à la sérigraphie et à la danse traditionnelle. Sa démarche artistique est empreinte de spiritualité et vise à créer des espaces de dialogues pour favoriser une meilleure compréhension des cultures des Premières Nations. La décolonisation du sacré est au cœur de sa pratique

Le logo des services sociaux a été développé à partir d’une œuvre d’Eruoma Awashish, qui a généreusement collaboré afin que les équipes qui travaillent au mieux-être des enfants puissent avoir une identité leur appartenant.

Description des éléments de l'oeuvre, par l’artiste :

L’enfant dans le tikinahikan est au centre. Tout autour il y a le cercle, WASKA, qui symbolise l’unité, notre vision du monde. Dans notre langue il existe une expression qui explique bien notre philosophie:

Waska (cercle) matisiwin (vie) 
‘Waska matisiwin’ signifie: vivre en toute conscience dans l’équilibre du cercle.

Les petits points autour du cercle représente la communauté. Lorsque nous travaillons ensemble, nous sommes plus fort.
« Il faut une communauté pour élever un enfant ».

Le motif de feuillage au-dessus symbolise la médecine qui nous guérit et qui nous protège. Elle est en forme de tente de sudation, comme un dôme, comme le ventre de notre mère. Cela symbolise la protection et la bienveillance.

Les fleurs en bas sont un motif que l’on retrouve dans notre patrimoine iconographique. Elles symbolisent la douceur et la fragilité. Les fleurs sont fragiles, délicates et magnifiques. Nous devons en prendre soin comme nos enfants. Nous devons nous en occuper et les protéger pour qu’elles s’épanouissent et continuent de pousser. Elles ont besoin de lumière comme nos enfants. D’ailleurs en atikamekw, le mot enfant, AWACAK, se traduit par « petit être de lumière ».

Crédit photo : Nadya Kwandibens

Scroll to Top